I have a dream... or... I have a nightmare ?

Publié le par comite de la jupe

Si cette photo est bien le reflet d'une certaine réalité, alors oui elle résonne pour nous, non comme un rêve mais bien comme un cauchemar...

Faisons donc notre possible pour que, jamais, oui vraiment jamais, notre Eglise ne devienne un lieu de dissimulation et de peur.

Un lieu où l'on dit les choses derrière un masque parce qu'on ne peut les entendre de face. Ni pour les imposer, ni pour les déplorer.

Un lieu où les êtres humains souffrent de ne pas être écoutés
et de ne pas pouvoir s'écouter eux-mêmes. 

Et comme elles sont massives les souffances dans l'Eglise,
celles que l'on s'impose à soi-même et celles que l'on impose à autrui,
non par esprit évangélique, mais par simple paresse d'esprit...

Un lieu où l'on préfère se priver de compétences
plutôt que de s'adjoindre des personnalités libres et audacieuses.

Un lieu fracturé où l'on suspecte l'autre,
où l'on fomente contre contre son frère.

Un lieu où l'alignement à la pensée la plus primaire,
la plus inepte parfois,
sert de vertu.
Evidemment, si l'on se mettait à penser,
on risquerait de rejoindre cet autre chargé de tous les péchés.

Un lieu où l'on préfère stagner plutôt qu'avancer. 

Un lieu où l'on aurait oublié le bel adage de nos Pères :
"Ce qui concerne tout le monde doit être délibéré par tous"

Et à visage découvert....

Publié dans l'image qui parle

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Quand on lit le récent discours de mgr Bruguès, secrétaire de la congrégation pour l'éducation catholique,aux recteurs de séminaires pour l'Année sacerdotale<br /> (http://www.la-croix.com/illustrations/Multimedia/Actu/2009/6/12/brugues.rtf)<br /> <br /> on peut avoir de légitimes craintes...<br /> <br /> Cela ne fait que souligner, renforcer l'importance, que dis-je l'urgence, qu'une parole "de la base", du Peuple de Dieu, se dise et se fasse entendre publiquement.<br /> Sereinement, paisiblement, mais avec force.<br /> <br /> Autrement dit, au nom de la bienveillance fraternelle...
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